Le Projet de Promotion Humaine de Tokombéré, dépassant les problèmes de santé, fonde son action sur la notion de développement global abordant toutes les dimensions de la personne humaine: sécurité alimentaire, santé, éducation, économie, spiritualité, autonomie... sur une base interactive entre la population et les différentes structures.
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- En tant que médecin-chef de l'hôpital de Tokombéré, Christian Aurenche fait sortir le domaine de la santé de l'hôpital central pour le diffuser le plus largement possible en brousse avec la participation active des habitants. Au cœur des villages des responsables villageois de la santé formés et supervisés par des agents itinérants de l'hôpital prennent en charge des soins de santé primaires et des actions de prévention. Tandis que l'hôpital de Tokombéré assure les soins de deuxième niveau, la chirurgie et le suivi des maladies lourdes.
- Constatant qu'une grande partie des problèmes de santé étaient liés à la malnutrition, dès les années 80, le projet agricole est né, à l'initiative de femmes et de paysans, dans le sillage du projet santé. Structure d'accompagnement, de formation et d'expérimentation, la Maison du Paysan, est créée dans les années 90. Sa mission est de développer la sécurité alimentaire en améliorant les techniques culturales, la sécurisation des récoltes, les organisations paysannes, la diversification des productions, l'amélioration des conditions de vie des paysans...
- Les écoles primaires se développent et, en 1990, le collège Baba Simon ouvre, menant les élèves jusqu'au bac.
- Un volet jeunes les accompagne pour faciliter leur vie matérielle extra-scolaire, leur accès à la culture, ou leur vie à l'université pour ceux qui ont la chance de poursuivre après le bac.
- Les écoles primaires comptent autant de filles que de garçons, mais leur nombre chute drastiquement à partir du collège. L'artisanat, qui permet aux femmes de financer l'école et la santé de leurs enfants, la promotion féminine et l'alphabétisation viennent renforcer leur indépendance économique et leurs compétences.
- La pastorale, rassemble les catholiques, environ 2000 baptisés à la paroisse Saint Joseph de Tokombéré. En 1992, le Père Grégoire Cador, originaire du diocèse du Mans, rejoint Christian Aurenche.
Sur les 160000 personnes de l'arrondissement, une très grande majorité pratique la religion traditionnelle monothéiste, environ 15 % sont musulmans et 15% chrétiens. A l'image de la population, les responsables, salariés et acteurs du PPHT sont de toutes les confessions et au service indistinctement de tous.
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