L'activité de prise en charge du VIH/Sida est essentielle car la lutte contre les infections par le VIH ainsi que par le virus de l’hépatite B est une priorité de santé publique. La reconnaissance précoce du portage de ce dernier chez une femme enceinte permet d’entreprendre un traitement préventif des enfants dès la naissance et de prévenir ainsi la survenue d’une hépatite B dans l’enfance ou même à l’âge adulte. On espère ainsi diminuer la prévalence des hépatites B dans la région (elle est encore proche de 20 % dans l’extrême nord du Cameroun).
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- L’activité de l’unité de prise en charge (UPEC) des personnes vivant avec le VIH est essentielle car il s’agit d’une priorité de santé publique pour lutter contre les infections par le VIH (Sida), et en limiter la dissémination. Il en est de même pour le virus de l’hépatite B.
- La reconnaissance chez une femme enceinte d’un portage du VIH requiert son dépistage à la naissance chez le nouveau-né, suivi de la mise en œuvre de mesures de prévention s’il est indemne, et de son traitement s’il est porteur.
- La prévalence des hépatites B est encore proche de 20 % dans l’extrême nord du Cameroun et est à l’origine d’un nombre assez important de cancers du foie. Or la reconnaissance précoce du portage de ce virus chez une femme enceinte permet d’entreprendre un traitement préventif des enfants dès la naissance et de prévenir ainsi la survenue d’une hépatite B dans l’enfance, ou même à l’âge adulte. Le laboratoire de l’hôpital de Tokombéré a été en mesure de publier des résultats extrêmement intéressants dans des revues internationales de haut niveau.
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