Un projet où l'homme est premier, dans sa dignité, sa conscience, son identité, sa globalité, avec ses capacités.
Respectueux des cultures, des traditions, des religions et en constant devenir.
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"Il ne s'agit pas de lutter pour ou contre quelque chose, fusse la pauvreté ou le sida. Il s'agit d'un regard sur l'homme vivant, là où il vit, au moment même où il vit. L'homme pris dans sa globalité avec ses capacités traditionnelles, ses forces d'apprentissage, sa lente découverte de l'autre, des autres.
Telle est la stratégie de développement que nous proposons, cela s'appelle la promotion humaine. On n'y parle pas d'abord de santé, d'éducation, d'investissement, ni de lieu, ni de temps... La vie de l'homme est éternelle et son avenir infini...... On y parle de l’homme.
Un tel projet de promotion humaine de parle pas de modèle, de pays émergeant ni d'homme évolué ou cultivé. Il n'y a plus que l'homme, un homme, l'humain qui se construit, qui poursuit son chemin.
L'humain, c'est toi, c'est moi, c'est nous. Il est au nord, il est au sud. Il est nu ou bien vêtu. Il mange du mil ou des frites. Il a faim ou il est obèse. Il n'y a plus ceux qui aident et ceux qui sont assistés. Il y a passage de l'homme à l'homme, deux regards qui se croisent pour construire ensemble leur vie. Ils se découvrent, ils s'aident à grandir.
Le projet de promotion humaine, projet global, est d'abord un appel à changer de cœur, à renouveler son regard pour tous les acteurs, noirs et blancs... C'est donc une micro-image de la mondialisation.
A quoi sert une école si l'enfant meurt de rougeole ou de méningite, ou si son développement intellectuel est compromis par la malnutrition? Et c'est là que l'agriculture intervient."
Christian Aurenche
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